Versailles dans votre poche : le carnet d’adresses de Séverine
Versaillaise depuis plus de vingt ans, Séverine Sacchi aime profondément sa ville d’adoption. A tel point que cette ex DirCom a créé, en 2010, une agence événementielle baptisée So Versailles, dont l’objectif est de faire découvrir toute la richesse de la cité royale, au delà des clichés et des circuits balisés. Entreprises et particuliers font donc appel à ses services pour concocter des programmes inédits qui mêlent tourisme, art de vivre ‘’à la française’’ et découvertes. Depuis son bureau niché au creux d’une cour du quartier Notre-Dame, Séverine lève le voile pour nous sur ses petits bonheurs versaillais.
Qu’appréciez-vous avant tout à Versailles ?
Ici, on respire ! J’ai toujours eu besoin d’air et de verdure. A Versailles, pour ça, je suis aux anges. Je circule sur mon vélo chéri, flanquée de mes deux sacoches mauves kitchissimes, qu’il s’agisse de faire des courses ou d’aller me promener. On peut souvent me croiser dans le parc du château, que je parcours inlassablement : tout d’abord par nécessité professionnelle, afin de me tenir à jour sur l’actualité des jardins (où j’organise régulièrement des événements), mais aussi par pur plaisir. A peine rentrée de vacances, en général, ma première balade m’entraîne au parc, dont je ne me lasse pas.
Etes-vous gourmande ?
Terriblement…et surtout de sucré ! Pour le pain, je suis fidèle à la délicieuse baguette de chez Rousier (22 rue Hoche). Côté gâteaux, le ‘’velours craquant framboise’’ de chez Gaulupeau (44 rue de la Paroisse) est mon péché mignon, tout comme le Saint-Honoré et la tarte au citron meringuée de chez Daubos (Carré à la Marée dans les Halles et 35 rue Royale, dans le quartier Saint-Louis), ou encore les parfums yaourth et mangue du glacier San Luis (5 rue André Chénier), et bien sûr les chocolats du Roi Soleil (46 rue de la Paroisse).
A part ça, j’adore les Halles Notre Dame et le marché. J’ai la chance d’habiter à proximité et j’y vais le plus souvent possible. Mes fournisseurs attitrés ? Pour la charcuterie, c’est Iaconelli, pour les fromages Le Gall, pour les condiments Aux mille et une épices, pour la viande la boucherie Lombert et pour les fruits et légumes Les Vergers de Noisy. J’achète volontiers du jambon (extra) et de l’andouillette chez Séphaire (17 rue des Deux-Portes), en plus la boutique a un cachet vintage incroyable. Et si je veux offrir un beau bouquet, c’est aussi au marché que je me rends, à l’extérieur de l’entrée du Carré aux Herbes, côté rue de la Paroisse : le fleuriste y propose des compositions pleines d’originalité.
Enfin, pour ma cave, je vais depuis toujours chez Lieu-Dit (19 avenue de Saint Cloud et Carré à la Marée) : la sélection du patron est au top, avec un excellent rapport qualité/prix, et j’ai un gros faible pour le Valpolicella qu’il propose en ce moment… Il m’arrive aussi de me fournir et d’emmener des clients étrangers aux Caves des Deux Portes (15 rue des Deux Portes), où le caviste est non seulement compétent mais parle aussi fort bien anglais.
Faites-vous du shopping à Versailles ?
Oui, bien sûr. Dans la mesure du possible, j’essaye de faire travailler en priorité les commerçants de ma ville ! Pour les vêtements, j’aime la sélection que l’on trouve chez Sandrine et Litte S (27 et 18 rue de la Paroisse). Je visite aussi régulièrement le dépôt-vente de Charlotte (7-9 cour des Deux Portes). Et comme j’adore tout ce qui sent bon, je me rends souvent à la Cour des Senteurs (8 rue de la Chancellerie), pour le plaisir des yeux et du nez, chez Guerlain et Diptyque, où je craque parfois pour une bougie. Pour mes cheveux, et ceux de toute la famille (sauf Monsieur), nous nous en remettons depuis des années à Fabrice, chez Mariam Emirian (5 place Hoche). Si je m’accorde une pause esthétique, c’est chez Martine C. (7 rue des Deux-Portes, dans la cour), et pour une manucure rapide et sans rendez-vous, je file au bar à ongles Culture of color (4 rue Georges Clémenceau, face au Monoprix). Enfin, même si cela reste (hélas) rare, j’adore aller me faire masser par Ariel, dans son Atelier de Massage (17 boulevard du Roi).
Vous qui aimez tant manger, vous devez avoir des restaurants fétiches…
Absolument, à commencer par le Via Veneto (20 rue de Satory), où je me régale de la pizza Buffala, avec sa sauce aux tomates concassées, sa vraie mozzarella et sa roquette. Je vais aussi au restaurant thaïlandais l’Eléphant d’Argent (6 rue des Deux Portes), même si le décor n’est pas glamour, la table y est bonne, mention spéciale aux savoureuses crêpes de riz, et leur menu du midi est plus que compétitif. Si je veux un cadre un peu plus mode et accueillant, direction l’Endroit Thaï (20 rue au Pain). Pour déjeuner sur le pouce, je fais confiance à Robert, Chez Juliette (1 rue Ducis), qui propose des encas frais et créatifs pour un budget plus que raisonnable. Si j’écoute mes enfants, nous allons au Mandarin Royal (5 rue Sainte Genevieve), où nous sommes toujours entourés de touristes chinois, mais aussi au Sister’s Café (15 rue des Réservoirs) ou au New York (5, place Saint Antoine de Padoue au Chesnay) pour leurs burgers. Je dîne également volontiers au Shandrani, le restaurant indien à deux pas du cinéma Le Roxane (16 rue Saint-Simon). Enfin, le week-end, j’entraîne souvent ma tribu pour une balade à vélo ou en marche rapide qui nous mène à la Ferme de Gally, en traversant le parc : sur place, dans le cadre charmant du Café de Gally (Route de Bailly à Saint-Cyr l'Ecole), nous refaisons le monde autour d’un brunch ou d’une tasse de thé.