Versailles, berceau de la griffe Marie Martens
Je vous la présentais l’année dernière sur le blog : la créatrice belge Marie Martens, Versaillaise d’adoption, a installé son atelier au cœur de la cité royale. Après sa marque de bijoux Marie-moi et ses emblématiques ‘’puppets’’, la jeune femme lance aujourd’hui une marque d’accessoires, sous son nom cette fois. Une ligne de sacs au luxe discret, à la fois ultrachic et espiègle.
Marie Martens en avait le projet depuis de longues années, mais lancer une marque de maroquinerie ne s’improvise pas. A l’heure où elle porte sa nouvelle griffe éponyme sur les fonds baptismaux, avec une présentation au prestigieux salon parisien Who’s Next début juillet, la jeune femme revient sur sa démarche de création. « Si j’ai commencé à me faire connaître par les bijoux, l’idée de proposer des accessoires était déjà là, en parallèle. Mais j’avais envie de le faire dans les règles de l’art, en choisissant de belles matières comme le cuir ou le cachemire. Une fois mes modèles imaginés, sur le papier, j’ai donc entrepris de trouver de belles peaux et des fabricants qui me garantissent un fini haut de gamme. Mes fournisseurs sont situés en France, en Italie et au Maroc. Ils travaillent tous pour de grands noms de la maroquinerie, un gage de qualité indispensable pour être sûre de proposer un produit irréprochable » explique-t-elle.
Un double héritage
Marie Martens mise sur un luxe discret, mais décalé. Sa marque met à l’honneur une femme ultrachic qui sait aussi s’affranchir des codes. La créatrice dessine des sacs pour nomades citadins, toujours en voyage et partout chez eux. D’origine belge et amoureuse de Paris depuis toujours, Marie partage aujourd’hui sa vie entre Versailles et Gand. Son dynamisme se reflète dans sa collection, composée de modèles à la fois intemporels et originaux, qui prennent racine dans le passé de la jeune femme. « Mon père avait un sens aigu de l’esthétique et des matières, qu’il m’a transmis dès ma plus tendre enfance. Il m’a appris à porter un certain regard sur les choses et le monde qui m’entoure. Quant à l’envie d’entreprendre, je la tiens de sa mère. Ce double héritage me donne une énergie créatrice extraordinaire ! » confie la jeune femme.
Trois modèles à la fois intemporels et originaux
Pour sa première collection, Marie Martens joue subtilement avec les contrastes : du cuir associé à du daim souple, des teintes sobres rehaussées par des notes vives dans la doublure, des coupes classiques égayées par un pompon ou une touche métallique. La collection automne-hiver 2014/2015 propose ainsi trois sacs à main : la bourse Ibiza, la pochette New York et le cabas Paris, qui se déclinent dans des tons sobres mais doux, dominés par des teintes intemporelles comme le noisette, le noir, le bleu nuit, l’anthracite et le gris camouflage. Une palette minimaliste complétée par des teintes prononcées telles que le rouge sombre et des notes métallisées. Présentée en avant-première en Belgique en avril 2014, la collection a également créé l'événement sur le très ‘’tendance’’ salon Who’s Next (du 4 au 7 juillet dernier à Paris, Porte de Versailles), où Marie a enregistré de nombreuses commandes. Déjà distribués avec succès dans une sélection de boutiques, de la Belgique au Japon en passant par l'Italie, les sacs Marie Martens ont été choisis par le très pointu site Carnet de Mode qui les proposera cet automne aux internautes. En attendant une diffusion dans des boutiques parisiennes et, qui sait, versaillaises. Gamme de prix : entre 275€ et 475€. Petite marque deviendra grande : à suivre dans ces colonnes !
A relire, mon article sur les bijoux de Marie Martens, qu’elle diffuse sous la marque Marie-moi.