Avec « Les Glorieux de Versailles », Jean-Michel Riou boucle sa trilogie du Grand Siècle
Après « Un jour je serai roi » et « Le Roi noir de Versailles », les amateurs retrouveront avec plaisir le clan Pontgallet dans ce 3ème tome dont l’action se situe entre 1679 et 1682 à Versailles, juste avant l’installation de la Cour au château.
1679. Le traditionnel bal du 1er mai se prépare sur la Place d’Armes à Versailles. Les ouvriers bâtisseurs et les jeunes filles de la ville l’attendent chaque année avec impatience : il faut dire que la vie est dure dans la future capitale du Roi Soleil. Le chantier n’en finit pas et nombre de personnes y trouvent la mort chaque année, l’eau manque aux fontaines, les peintures de la Galerie des Glaces sont en train d’épuiser Le Brun mais Louis XIV n’en a cure. Il l’a décidé : la Cour s’installera à Versailles en 1682, quoi qu’il advienne : le palais doit donc être prêt. Le très ambitieux Jules Hardouin-Mansart, désormais aux commandes, s’en fait un défi personnel.
Avec le nouvel architecte du roi, justement, Marguerite Pontgallet n’a pas su garder sa langue dans sa poche. Au lieu de flatter l'ego d'Hardouin-Mansart, la patronne du clan de maçons n’a pas mâché ses mots et, petit à petit, l’entreprise a perdu tous ses chantiers. Amandine caresse toujours ses rêves de princesse, Jean veut devenir peintre et Anne, sans son Léon, tombe sous l’emprise d’un cuistre malfaisant. Et le Roi Noir dans tout ça ? Repose-t-il vraiment au fond de l’Etang Puant, sur le site de la future pièce d’eau des Suisses ?
La 3ème (et dernier, a priori) tome de la série de Jean-Michel Riou, après « Un jour je serai roi » et « Le Roi noir de Versailles » nous permet de retrouver cette galerie de personnages attachants. Moins sombre que les deux précédents opus, du château aux mines d’argents mexicaines, il nous entraîne dans une virevoltante balade au Grand Siècle.
Les Glorieux de Versailles
de Jean-Michel Riou
Editions Flammarion
Prix éditeur 22,90€